Biosurveillance de la pollution atmosphrique par les mousses

La surveillance classique de la pollution atmosphérique obéit à des contraintes spécifiques qui demandent le déploiement de techniques particulières et coûteuses. Ces contraintes ont conduit l'Algérie, comme pays en émergence, à privilégier utilisation d'organismes vivants (lichens, mousses, feuilles des arbres etc..) dans lesquels les contaminants surveillés sont dosés : la bio-surveillance. Le but de cet ouvrage est l'étude de l'utilisation d'une mousse, pour quantifier les émissions en métaux lourds, dans le milieu urbain de la ville de Tiaret (Algérie). Cette méthode de bio-surveillance demeure nécessaire pour compléter les outils de veille sanitaire, afin d'orienter la politique publique en matière de gestion des risques sur l'environnement.